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Ni casse du code du travail,ni liquidation du statut des fonctionnaires

Dans le public comme dans le privé :

•Ni casse du code du travail, ni liquidation du statut des fonctionnaires !

•Exigeons le retrait de la loi El Khomri

•Exigeons des droits protecteurs pour l’ensemble des salarié-e-s !

Gouvernement et MEDEF : une vision partagée

Leur vision est celle d’une société précarisée dans laquelle la population comme les institutions n’ont d’autres vocation que de se soumettre aux seuls objectifs de recherche du profit, menés de concert par le patronat et l’oligarchie de la finance qui en constitue le cœur.

Leur vision c’est une intervention publique réduite au minimum et la passage d’un maximum d’activités au secteur marchand.

•Pour cela ils ressassent une fable qui n’a fait qu’alimenter le chômage et le tiroir caisse des actionnaires : pour créer de l’emploi, il faut faire toujours plus de cadeaux aux patronat et réduire les droits des salariés. Vaste mensonge maintes fois vérifié !

•Pour cela il leur faut des salariés sans moyens de défense ; il leur faut en finir avec des services publics développés et ancrés sur l’égalité de traitement des citoyens ; Il leur faut la mise à mort du mauvais exemple d’un statut protecteur que constitue celui des fonctionnaires.

Rien compris, rien entendu…ou si peu ! Face à la mobilisation de la jeunesse et des salarié-e-s le 9 mars contre leur projet de loi de casse du code du travail, Hollande et Valls ont travaillé tout un dimanche, selon les média bien informés.

Mais c’est pour accoucher d’un texte toujours fondé sur les mêmes logiques, avec le sabordage de l’essentiel des protections des salariés et l’accroissement de la précarité. Primauté de l’accord d’entreprise contre toute législation nationale, affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des temps de travail légaux, majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… continuent à répondre aux seules attentes patronales. Dans la nouvelle mouture gouvernementale, il n’y a donc rien de changé sur le fond . Il n’y a donc aucune raison d’en rabattre sur les exigences légitimes de retrait du projet de loi et d’ouverture de véritables négociations sur le droit du travail. Pour celà, la CGT porte des revendications de protections renforcées pour les salariés (1).

Les salariés d’aujourd’hui et de demain sont donc toujours face à une volonté de régression sociale généralisée. Par tous les chantages possibles, l’employeur aurait la main pour imposer des accords d’entreprises contre toute norme nationale… comme il y a 150 ans, avant le Code du travail.

On reconnaîtra là toutes les raisons des dispositifs gouvernementaux régressifs qui sont à l’œuvre dans la fonction publique et à la DGFIP ( PPCR, Rifseep, suppressions massives d’emplois, fermetures et restructurations de services, etc..). Plus que jamais salariés du privé comme du public sont confrontés aux mêmes choix politiques néfastes.

Article publié le 18 mars 2016.


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