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Taxer d’avantage les plus riches, imposer plus le capital, réduire les niches fiscales. Il y a encore un an les ministres du budget et de l’économie de l’époque raillaient la fédération des Finances CGT quand elle faisait ce type de propositions pour répondre à la crise des finances publiques.
Aujourd’hui, on pourrait croire que le gouvernement emprunte cette voie. Il n’en est rien !
Tout d’abord, les mesures annoncées ce jour ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux. Le coup de rabot sur les niches fiscales est symbolique alors que celles-ci ont augmenté de 142 % depuis 2004. La taxation des très hauts revenus est une mesure cosmétique en comparaison avec la baisse du taux le plus élevé d’imposition qui est passé de 65 % en 1981 à 41 % aujourd’hui.
Ensuite, inutile de se bercer d’illusions, ces annonces ont pour but de calmer une opinion publique révoltée à juste titre par un système économique qui pressurise toujours plus les salariés et les citoyens les plus modestes pour faire la part toujours plus belle aux plus aisés.
Aucun virage salutaire n’est à l’horizon. Bien au contraire, l’ensemble de la population risque de payer très cher ces quelques mesures symboliques à l’encontre des plus riches.
L’allégeance promise aux marchés et l’adoption de la « règle d’or » portent le spectre d’une récession économique durable et de sacrifices colossaux pour les peuples.
Comment espérer une relance de l’économie en France en coupant les vivres à son premier investisseur qui n’est autre que la puissance publique elle-même (État et collectivités locales) ?
Tout au contraire, la fédération des Finances CGT propose des solutions ambitieuses et une réforme profonde afin de rendre la fiscalité plus juste et efficace et remettre les finances au service des peuples et de leurs besoins.
Pour retrouver l’ensemble de nos propositions, rendez vous sur www.justicefiscale.fr et www.finances.cgt.fr
Montreuil le 24 août 2011
Article publié le 24 août 2011.