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Simulacre de dialogue social

CTL emploi, CTL Adaptation Structures Réseau et CAP locales, chacune de ces réunions de « dialogue social » nous laisse plus amers que la précédente. Dialogue ? Social ? Foin de tout cela ! On n’y trouve qu’arrogance et mépris ! Des décisions à l’emporte pièce justifiées par des formules lapidaires Une espèce de sentiment de supériorité sans aucun fondement qui pousse notre équipe directoriale et particulièrement son versant « RH » à penser que les agents ne sont que vil bétail qu’on fait avancer à grands coups d’’aiguillon au gré de décisions arbitraires qui sont la vérité révélée du moment mais probablement pas celle de demain. On affirme tout et son contraire, on manipule les agents, on leur ment par omission quand on ne leur ment pas tout court.
Tout cela à un coût humain effrayant. Les agents ne sont pas des meubles qu’on peut déplacer selon sa fantaisie et jeter quand ils ne plaisent plus ou sont un peu abîmés. La gestion du personnel n’est pas un jeu de chamboule-tout, derrière il y a des personnes des familles et des vies. A trop se croire tout puissant on se rêve Bonaparte au Pont d’Arcole , caracolant cheveux au vent en tête de ses troupes subjuguées…... et lorsque le réveil sonne et on se retrouve général Nivelle au Chemin des dames, tout seul au milieu de l’épouvantable charnier dont on est responsable !
Mais de quel bois sont faits ces gens pour se supporter encore eux-mêmes après de telles ignominies ?Certes, lors de la fusion, nos « cadres supérieurs-supérieurs » ont touché bien plus que les 30 deniers qui leur étaient dus pour prix de la trahison, mais cela suffit-il vraiment à annihiler toute trace de conscience ?
Bien trop facile de se retrancher derrière des décisions qui « viennent d’en haut et qu’il faut bien appliquer » l’excuse est éculée, trop simpliste et, par ailleurs, elle est de bien triste mémoire au sein de l’administration française !
Comme le chantait Jacques Brel « Je sais qu’on fait ce qu’on peut,mais y a la manière ! » et nous avons le sentiment d’être confrontés à une équipe qui ressent une espèce de jubilation maladive et perverse à s’arroger le droit de décider du sort des agents placés sous leur autorité ,qui en tire un sentiment de puissance et de supériorité. Pourtant, il faudra bien leur dire un jour qu’en dépit de leur incommensurable auto suffisance ils sont bien de la même espèce que nous autres et que lorsqu’ils auront terminé leur odieux travail de fossoyeur ils tomberont dans le trou avec nous autres !

Article publié le 23 juillet 2018.


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