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Déclaration liminaire du CTL du 16/04/12
Déclaration liminaire au CTL du 16 avril 2012
Les mesures d’austérité ne sont pas la réponse à la crise, au contraire, elles produisent d’énormes dégâts sociaux. On ne peut pas continuer à imposer ces mesures inefficaces qui enfoncent les pays dans la crise et appauvrissent les citoyens. Cette politique ne profite qu’à la finance et aux banques qui sont pourtant indiscutablement les responsables de cette crise. Réduire les déficits publics quels qu’en soient les impacts sociaux n’a jamais, jamais profité aux salariés ni même sur le long terme à l’économie.
Cela nous amène directement au CTL d’aujourd’hui, avec un budget de forte austérité pour l’emploi, les salaires et cette année, en prime (si on ose dire….) , des crédits de fonctionnement.
En effet, après avoir mis un point d’honneur à supprimer à la pelle les fonctionnaires Philippe Parini, grand pourfendeur de la dépense publique, s’attaque dorénavant aux budgets provoquant une hémorragie qui saigne à blanc le malade.
En trois ans, le budget de l’ Oise a été réduit d’un tiers. Il était de plus de 7 000 000 euros en 2010, 5 697 044 euros en 2011 et il est prévu de 4 384 974 euros pour 2012 ! Nous avons peur de l’année 2013 et de devoir ressortir les papiers carbone tellement les budgets fournitures et informatique sont désespérants.
Ces coupes drastiques dégradent encore plus des conditions de travail déjà désastreuses puisqu’en plus de devoir compenser les suppressions d’emplois, les agents devront bientôt apprendre à travailler sans matériel.
Il ne sert à rien de jouer au Pater Familias attentionné à grands coups de Duerp, de Tableaux de Veille Sociale et autres Espaces De Dialogues si par ailleurs on pousse les agents à la désespérance.
Que dire, que faire devant cette caricature de budget ? Il n’y a plus d’autre choix que d’en rire puisqu’ il n’est même pas prévu de budget mouchoirs pour pouvoir en pleurer.
Nous proposons donc de nouvelles techniques de communication : le pigeon voyageur afin d’éviter les procédures coûteuses en recommandés et la télépathie avec le contribuable afin de réduire les dépenses de téléphone……..sans oublier bien sur un important budget pharmacie pour appliquer encore et toujours de jolis pansements sur les jambes de bois.
Article publié le 17 avril 2012.