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DU DANGER DES MAUVAISES FREQUENTATIONS
Alors, ne voilà-t-il pas que Monsieur Teulières, notre AGFIP s’est allé fourvoyer avec une rafraîchissante candeur dans la presse du Medef ? Et bien sur il s’y est fait étriller de la plus belle des façons. Ces bons apôtres de la dérèglementation ont sauté sur l’occasion pour se gargariser de son déroulement de carrière et pour livrer ses revenus en pâture à la vindicte libérale (200 000 € l’année ! excusez du peu :ça signifie que Monsieur Teulières touche chaque mois le salaire annuel d’un agent !!Et bonjour le salaire moyen du fonctionnaire !!!)
Pim ! Pam ! Poum !La belle opération de com qui explose en vol !
« M’ enfin ! Fallait nous en parler ! On vous l’aurait dit, nous, que ces gens là ne sont pas fréquentables, que ce sont des vrais méchants, des vilains pas beaux qui bouffent du fonctionnaire ( fut-il à échelon indiciaire pharaonique ) tout cru avant même d’avoir dit la prière du matin ! »
Maintenant voilà, le mal est fait ! Tant pis-trop tard ! Et tous les mal pensants de gagne-petit trouvent que « dis donc ! quand même ! ». Et tous les aigris-envieux aux fins de mois difficiles se remémorent les discours vertueux sur le contingentement du 8ème échelon et les nécessités de la rigueur budgétaire. Et on rencontre des mauvais esprits pour penser que 200 000 € pour voter « sans état d’âme » les suppressions d’emplois c’est quand même bien payé !
Et même nous, même nous que pourtant ça n’est pas notre genre, il faut bien le dire, la prochaine fois qu’en CTL notre bon AGFIP nous dira qu’il n’a pas été augmenté depuis dix ans, ben même nous on aura du mal à ne pas sourire...........
Article publié le 8 mars 2013.